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Comment fabriquer du verre ?

Ingrédients

Sable - Calcaire - Carbonate de calcium. On peut remplacer par des verres collectés, triés et nettoyés.

En fait, seul le sable suffit. Mais la fusion de cette matière demande une température de plus de 1700 degrés. Alors, pour utiliser moins d’énergie, on ajoute d’autres ingrédients.
Fusion

On fait fondre le tout entre 1 300 et 1 500 degrés Celcius.
Moulage ou Soufflage

Moulage : le verre liquide est alors versé dans des moules aux formes voulues. En refroidissant, l’objet souhaité va se former.

Soufflage : une boule de verre liquide est placée au bout d’une canne de verrier, une sorte de paille géante. De l’air est alors soufflé dans le tube, ce qui fait gonfler la boule de verre. La bulle de verre est alors travaillée avec divers instruments pour donner la forme souhaitée.

Cette technique est utilisée pour la fabrication artisanale de verres, vases et autres objets creux.

Le soufflage est aussi utilisé dans l’industrie pour fabriquer des ampoules ou des flacons.
Coloration

La technique ci-dessus permet de fabriquer un verre transparent.

Pour colorer volontairement le verre, il faut ajouter des colorants chimiques, souvent des oxydes ou sels métalliques ajoutés pendant la fusion. La tonalité et l’intensité d’une coloration dépendent de la nature et de la quantité des colorants ainsi que de la composition du verre lui-même.

Ainsi, le bleu est obtenu par l’adjonction d’oxyde de cobalt, le violet par l’adjonction d'oxyde de manganèse, le rouge par le protoxyde de cuivre, le jaune par l’oxyde d’argent, le pourpre ou « rubis d’or» par l’oxyde d’or, le vert par l’oxyde de cuivre, de fer et le bichromate de potasse, et enfin le noir par l’oxyde de cuivre, de fer et de manganèse. Pour obtenir l’imitation de la porcelaine (verre blanc opaque), les verriers vénitiens utilisaient l’oxyde d’étain et les oxydes d’antimoine et d’arsenic. Le verre rouge translucide apparaît pour la première fois en France en 1668 grâce aux recherches de Bernard Perrot. Mais, c’est au chimiste berlinois Kunckel que l’on doit le « verre rubis » obtenu grâce au bon dosage de ses composants et du temps de refroidissement.

Article publié par Collette AMALZ
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