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Homéostasie

Définition :

C’est l’ensemble des réactions chimiques et physiques ayant pour but, la stabilisation des valeurs de paramètres biologiques dans un intervalle donné.

Je peux dire les choses autrement. C’est un phénomène ayant pour finalité, la stabilisation de certaines cractéristiques physiologiques telles que, pression artérielle, température, glycémie...)

Par exemple, le taux de glucose dans le sang (Glycémie) chez un être humain à jeun est compris entre 0,75 et 1,05 grammes par litre. Si la valeur de ce paramètre se trouve hors de cet intervalle, il se produirait un phénomène phyisique ou chimique afin que ladite valeur se retrouve à, nouveau dans ledit intervalle.

Nous allons d’ailleurs commencer par cet exemple.
Glycémie : [0.75 - 1.05] g/l à jeun.

Si valeur inférieure à l’intervalle, on parle d’hypoglycémie.

Signes de l’hypoglycémie : ils sont propre àve chaque personne. Mais de manière générale, elle se manifeste par : sueurs - pâleur - fringale (faim) - vision floue - tremblements - sensation de faiblesse - troubles de l’humeur (tristesse, agressivité ou euphorie).

Lorsque le taux de glucose dans le sang commence à baisser, la première réaction de l’organisme consiste à fabricant une hormone : le glucagon. Cette dernière va chercher dans le foie et les muscles, les réserves de glucose. Cette dernière est alors libée dans le sang, faisant alors grimper la glycémie pour la ramener à une valeur normale.

Si l’organisme n’y arrive pas, alors les signes de l’hypoglycémie apparaissent. Si valeur supérieure à l’intervalle, on parle d’hyperglycémie.

Signes de l’hyperglycémie : fatigue - soif - langue sèche - urines abondantes.

Lorsque le taux de glucose dans le sang commence à augmenter, la première réaction de l’organisme consiste à fabricant une hormone : l’insuline. Cette dernière va chercher dans le sang, l’excès de glucose qu’elle va transformer en glycogène qui serait stockée dans les muscles et dans le foie. Une autre partie du glucose serait transformée en graisse et stockée sous la peau. C’est ce qui explique l’embompoint de ceux qui mangent beaucoup sans pratiquer d’activité physique.

Température : [36 - 37] degré celsius

Si valeur inférieure à l’intervalle, on parle d’hypothermie.

Signes de l’hypothermie : parole saccadée - difficultés à marcher et à bouger - manque d’attention - perte de jugement et de mémoire - peau froide et grise - fatigue et somnolence.

Si valeur inférieure à l’intervalle, on parle d’hyperthermie.

Signes de l’hyperthermie : Une sensation de chaud ou froid qui varie selon les personnes - Une transpiration plus importante - Des frissons - Des douleurs musculaires - Le mal de tête - La peau qui devient rouge (chez les Blancs)

Il existe un système de régulation interne pour maintenir notre température corporelle autour de 37 °C. Car c’est à cette température que le fonctionnement de notre organisme est alors optimal.
Ce système de régulation repose sur la présence d’une sorte de thermostat dans une petite glande du cerveau (l’hypothalamus).
Ce thermostat reçoit en permanence des informations à partir de capteurs situés un peu partout dans le corps et l’hypothalamus réagit en conséquence.

En cas de grand froid par exemple, la petite glande est rapidement informée de la chute de la température cutanée. En réaction, elle active divers mécanismes qui visent tous à préserver la chaleur corporelle : la vasoconstriction ( mécanisme physiologique correspondant à la diminution du diamètre des vaisseaux sanguins) - les contractions musculaires et frissons (activités physiques qui produisent la chaleur)
En fait, la source principale de chaleur est la nourriture que nous mangeons. Des réactions chimiques de notre alimentation produit de la chaleur.

À l’inverse, quand les fortes chaleurs s’installent, l’hypothalamus donne des ordres pour augmenter les échanges thermiques du corps avec l’extérieur et maintenir notre température à un niveau suffisamment bas : vasodilatation ( mécanisme physiologique correspondant à l’augmentation du diamètre des vaisseaux sanguins) et transpiration entrent alors en jeu. Lorsqu’on transpire, l’eau chaude sort du corps. Puis nous buvons une eau moins chaude. Ce qui conduit à la diminution de la température.
Rythme cardiaque : [60 - 80] battements par minute au repos.

Pourquoi notre cœur bat-il ?

Notre cœur est la pompe centrale qui met en mouvement le sang à travers tout notre corps. La circulation du sang est nécessaire pour amener à nos organes les nutriments et l’oxygène dont ils ont besoin pour fonctionner, et pour emporter les déchets produits par ces organes afin d’étre éliminés.

Si valeur inférieure à l’intervalle, on parle de bradycardie.

Signes de l’hypothermie : Étourdissements - vertiges - syncopes - Manque d’énergie chronique - Essoufflement - perte connaissance.

Si valeur supérieure à l’intervalle, on parle de tachycardie (prononcer le ch comme k)

Signes de l’hyperthermie : Respiration courte - Vertige - Faiblesse soudaine - Palpitations - Étourdissement - Syncope.

Le cœur dispose de deux systèmes de régulation

Un accélérateur appelé système nerveux sympatique. En cas de bradycardie (rythme lent), des fibres libèrent des hormones qui font battre le cœur plus vite.

Un ralentisseur appelé système nerveux parasympatique. En cas de tachycardie (rythme rapide), des fibres libèrent une hormone qui fait battre le cœur moins vite.

Tension : [9/6 - 14/9]

Quand le cœur se contracte, il pousse le sang dans les artères et la pression monte jusqu’à un niveau maximum. On parle alors de tension systolique.
A l’inverse, quand le cœur se relâche, la tension baisse jusqu’à un niveau minimum appelé tension diastolique.

Les deux premiers chiffres de l’intervalle correspondent au minimum : 9 = contraction du cœur et 6 au relâ;chement de cet organe.

Les deux derniers chiffres de l’intervalle correspondent au maximum : 14 = contraction du cœur et 9 au relâ;chement de cet organe.

Si valeurs inférieures à l’intervalle, on parle d’hypotension.

Signes de l’hypotension : .

Une hypotension artérielle n’affiche le plus souvent aucun symptôme. En revanche, elle peut parfois provoquer un malaise vagal, dont les signes annonciateurs sont une grande faiblesse musculaire, des palpitations et des vertiges, allant jusqu’à l’évanouissement momentané.

Si valeurs supérieures à l’intervalle, on parle de hypertension

Signes de l’hypertension : Les symptômes de l’hypertension artérielle peuvent être des maux de tête, des vertiges, des bourdonnements d’oreille, des troubles de la vision, ou des saignements de nez. Mais le plus souvent, elle ne donne aucun signe clinique et on la découvre lors d’une consultation pour un autre motif.

Voici comment l’organisme régule la tension artérielle.

La tension artérielle est intimement liée à la fréquence cardiaque. Donc, la régulation du cœur induit forcément celle de la tension.
PH du sang : [7.35 - 7.45]

Qu’est-ce que le PH ? : Potentiel en Hydrogène. Plus précisément, c’est le pourcentage d’ions hydrogène (H+) dans une solution aqueuse.

Si PH = 7, la solution est dite neutre.
Si PH est supérieur à 7, la solution est dite basique.
Si PH est inférieur à 7, la solution est dite acide.

Le PH du sang est compris entre 7,35 et 7,45. On dit donc que le sang est légèrement basique.

Il peut arriver que le PH du sang baisse à cause de certains aliments qui produisent l’cide. Bien entendu, il augmente avec les aliments basifiants.

De façon simplifiée, les aliments riches en protéines, tels que les viandes et les fromages, ainsi que les produits céréaliers sont acidifiants.
Les deux groupes d’aliments alcalifiants (ou basifiants) sont les fruits et les légumes.

Régulation du PH sanguin.

L’organisme se sert des aliments concernés pour augmenter ou diminuer le potentiel en hydrogène.
Si PH du sang supérieur à la normale, le sang est en acidose. Les fruits et légumes sont utilisés.
Si le PH est inférieur à la normale, le sang est en alcalose. les autres aliments sont utilisés.

Le PH peut aussi &ecric;tre régulé par les reins et la respiration.
Les reins savent éliminer l’excès d’acides, faisant ainsi diminuer le PH.
La respiration permet d’augmenter l’acidité, augmentant ainsi le PH.


































Article rédigé par James LEE-ROY
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