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Digestion

D’abord, levons un équivoque

Il s’agit de faire le distinguo entre avoir faim et avoir envie de manger. Ce n’est pas la même chose

Avoir faim est un besoin vital, conséquence de la manifestation d’un gène.
Le sang doit contenir un taux de glucose compris dans l’intervalle 0.7 g/l et 1.1 g/l. Lorsque cette valeur est inférieure à 0.7, alors le cerveau va envoyer des signaux afin que nous agissions en conséquence. Ces signaux sont : ventre qui gargouille - tiraillements dans l’estomac - sensation de fatigue, de froid..;
C’est la faim. On a en principe, envie de manger. Mais il est possible que quelque chose nous coupe cette envie. Il peut arriver qu’un problème psychologique ou autre nous détruise l’envie de manger alors même qu’on a faim.

Contrairement à la faim, avoir envie de manger n’est pas un besoin de notre corps. Elle n’est donc pas physiologique mais psychologique : tout se passe dans la tête.
Un chargrin d’amour, une habitude manger à une heure précise, une bonne odeur de nourriture... Ce sont là, quelques exemples de situation psychologique qui nous donnent envie de manger. Et ce, même lorsque nous sommes rassasiés.

Définition digestion

C’est la transformation physique et chimique des aliments en nutriments assimilables ou non par l’organisme.

De la bouche à l’anus, la nourriture parcours un long chemin. au cours duquel les aliments sont sujets à des transformations mécaniques et chimiques.

Appareil digestif humain

Première étape : Sécrétion des sucs digestifs.

La digestion commence avant même que la nourriture entre dans votre bouche. Lorsque vous avez faim, les glandes salivaires fabriquent plus de salive. De plus, la qualité de celle-ci est modifiée. Elle devient légèrement acide. Je vous rassure, cette acidité est trè faible.

De plus, l’estomac se contracte, le pancréas et la vésicule biliaire sécrètent les sucs digestifs. L’organisme est prêt à digérer

Deuxième étape : Mastication

Les dents coupent et écrasent les aliments en petits morceaux. Le rôle de la mastication est multiple, humidifier les aliments, réduire leur taille pour pouvoir les avaler et faciliter l’action des sucs digestifs, briser les fibres, mais aussi commencer la digestion des glucides.

Troisième étape : Départ pour l’estomac

La salive permet de compresser les aliments qui sont poussés vers l’arrière de la bouche par la langue.

Il s’agit d’acheminer l’aliment ramolli par la salive et la mastication vers l’estomac.
C’est le travail de l’œsophage. Mais avant lui, il y a le pharynx. Il est situé au carrefour aéro-digestif. Il ferme le conduit de l’air afin que la nourriture n’entre pas dans les poumons, mais arrive dans l’œsophage. Cedernier, grâce à des contractions, fait avancer la nourriture jusqu’à l’estomac.

Quatrième étape

C’est la digestion proprement dire.

L’estomac fabrique les sucs gastriques dont les deux rôles principaux sont :

1. Transformer les macromolécules en micromolécules. C’est le catabolisme.

Parce que l’organisme ne permet pas l’entrée dans le sang, de n’importe quelle matière.
Les grosses molécules tels que les protéines sont transformées en acides aminés.
Les glucides sont transformés en glucose.

2. Tuer les bactéries et autres organismes nuisibles à notre santé

Cinquième étape : Chyme

Une fois le travail de l’estomac achevé, les aliments en partie digérés et mélangés aux sucs gastriques forment une bouillie : le chyme. C’est une sorte de masse crémeuse qui va progressivement passer dans l’intestin grêle à.

Sixième étape : intestin grêle

Lorsque le chyme arrive dans l’intestin grêle, il subit l’action de nouveaux sucs digestifs. L’organisme commence alors à se servir des éléments nutritifs. Les autres continuant leur trajet pour devenir excréments (caca, merde).

Un excès des calories est stockée dans le fois.

Septième étape : le gros intestin ou côlon

La grande majorité des substances digestibles ont été absorbées dans l’intestin grêle, seules l’eau et les matières indigestes se retrouvent à l’entrée du gros intestin. Son premier travail est de récupérer l’eau qui reste dans ces matières indigestes, puis de compacter celles-ci sous la forme de selles.

On trouve dans le côlon, ce que les scientifiques appellent flore intestinale. C’est un ensemble de bactéries dont le nombre est d’environ 10 000 milliards.

La flore intestinale décompose également les acides aminés présents dans les matières non digérées. Cette décomposition produit des substances qui donnent leur odeur caractéristique aux selles . De plus, les bactéries de la flore peuvent digérer une partie des fibres indigestes, dégageant ainsi des gaz très incommodants, en particulier lorsque les aliments étaient riches en soufre (comme les choux, les oignons, le fromage, les oufs) ou en protéines du lait.

Ultime étape.

On pète et on chie.

Article publié par Roland Carpentier

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